La vue d’un jardin bien entretenu est souvent source de bien-être. Mais derrière cette merveille, il y a beaucoup de travail et de savoir-faire. Est-ce que recourir à un service à la personne serait une alternative satisfaisante ?

Pourquoi faire appel à un organisme de service à la personne jardinage ?

Les services à la personne jardinage sont des travaux de jardinage réalisés au domicile d’un client. les prestations proposées sont la tonte de pelouse, le désherbage, le débroussaillage, le ramassage des feuilles, le déneigement, l’hivernage, la maintenance régulière des allées, des terrasses et du mobilier de jardin et accessoires, la scarification, le bêchage, le binage, le griffage, l’arrosage manuel des végétaux, l’application d’engrais et d’amendements, l’entretien des massifs, la taille de haies, des arbres fruitiers, des rosiers, des plantes grimpantes, des arbres et arbustes. Ces activités sont effectuées en bonne et due forme par des spécialistes, dans le respect des dispositions communales ou autres textes réglementaires qui régissent certaines d’entre elles. Chacune d’elle est important pour le développement et la santé en général des plantes. Beaucoup de facteurs sont à considérer comme le temps opportun selon les saisons, le climat régional, la composition minérale du sol…La technique est également différente suivant la nature de la plante, la destination qui lui est donnée. Cela pourrait être une haie, une tonnelle, un recouvrement pour une aire de jeux ou une allée…
Quelquefois, les gens font appel à un organisme de service à la personne parce qu’ils ne peuvent pas réaliser les travaux de jardinage eux même. Les causes sont multiples comme l’insuffisance de temps, la pénibilité des tâches, le manque d’habileté. Il y a aussi ceux qui sont animés par la volonté de soutenir les travailleurs par la rémunération de leur prestation. Les personnes vivant seules trouvent également leur plaisir par ce dispositif. Cela leur permet de garder le contact avec d’autres personnes, d’échanger quelques impressions en plus de profiter des services que leur fournissent les prestataires. D’un autre côté, la réduction ou le crédit d’impôt service à la personne jardinage fait partie des motifs pour confier l’entretien d’un jardin à des professionnels. Le client y recourt sachant qu’il récupérera une partie de ses dépenses via ce mécanisme fiscal.

Service à la personne jardinage : réduction et crédit d’impôt

Généralement, utiliser le dispositif de service à la personne permet de bénéficier des avantages fiscaux. La réduction d’impôt concerne les personnes imposables. Elles voient leurs impôts réduits d’un montant pouvant atteindre cinquante pour cent des dépenses annuelles en matière de rémunération dans ce domaine. Tandis que le crédit d’impôt intéresse les non-imposables qui sont des anciens salariés, tels que les retraités, ou les personnes déclarées au chômage trois mois dans l’année. Cette catégorie reçoit alors un chèque du trésor public du même montant que pour la réduction d’impôt. Il est à retenir que les dépenses totales annuelles par ménage sont plafonnées à 12 000 euros et que celles relatives aux travaux de jardinage ne peuvent pas dépasser les 5 000 euros. C’est le plafond maximal pour le calcul du crédit d’impôt service à la personne jardinage.
Néanmoins, la jouissance de ces avantages est soumise à quelques conditions. Premièrement, l’organisme en question est tenu de faire une déclaration de ses activités de petits travaux de jardinage auprès de la Direction départementale en charge de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS) pour pouvoir faire bénéficier d’une réduction ou d’un crédit d’impôt service à la personne jardinage à ses clients. Deuxièmement, une facture doit être remise au client. Ce document contient des informations sur l’organisme et sur le client lui-même ainsi qu’une liste des interventions effectuées avec les prix horaires ou forfaitaires des prestations. Troisièmement, le paiement doit être justifiable. Il est donc important de garder une trace de l’opération en utilisant les moyens tels que le chèque ou le prélèvement ou le virement ou encore la carte bancaire. Il y a aussi les titres interbancaires de paiement (TIP) et les chèque-emploi service universel (CESU). Les règlements en espèce ou en nature ne seront pas considérés lors de la déclaration fiscale.