Le financement est une des étapes essentielles dans le démarrage d’une activité. Cependant, les frais que cela implique sont souvent énormes. Heureusement, une panoplie de moyens est mise à la disposition des jeunes entrepreneurs.
Les moyens traditionnels
Afin de financer sa start-up, faire usage de ses propres fonds est l’option la plus connue. Mais, cela peut s’avérer risquer si tout ne se passe pas comme prévu. De nombreuses personnes ont en outre recours aux levées de fonds auprès des investisseurs. Mais cette tâche est assez fastidieuse et le résultat n’est pas garanti. Pour continuer, les Busines Angels sont populaires actuellement. Il s’agit d’anciens chefs d’entreprise qui investissent dans les start-up prometteuses. La France en possède quelques milliers. Beaucoup se tournent également vers la famille et les amis. Mais le risque est grand, cela peut nuire aux relations si un problème se présente. Dans ce cas, prendre un associé est judicieux. Il apporte des ressources financières supplémentaires. Et il met ses compétences au service de l’activité. Sinon, le prêt bancaire est très connu et reste toujours un bon moyen pour démarrer. Le projet doit être bien élaboré et le business plan doit être le plus convaincant possible. Des garanties sont demandées en général. Un prêt personnel est également un bon choix. Dans ce cas, les banques se basent sur la situation financière de la personne.
Les autres options pour financer son entreprise
Le crowdfunding ou financement participatif est également très populaire. Il peut être assimilé au pret entre particuliers qu’on peut souscrire en ligne. En effet, grâce à internet, toutes les personnes intéressées peuvent participer au financement. Cela se présente sous différentes formes. Cela englobe surtout les dons et les prêts. Grâce à cela, la start-up obtient déjà un petit fond pour commencer. Cela facilite l’accès des crédits auprès des banques et autres organismes. La plupart du temps, il suffit de s’inscrire sur une plateforme et exposer le projet. Entre autres, il est possible de faire appel aux clients. Certains proposent un cofinancement en échange de réductions par exemple. Récolter un prêt d’honneur est de même une bonne alternative. Une panoplie d’acteurs propose cette solution. Il suffit de contacter des incubateurs, des plateformes d’initiatives locales ou bien des aides locales. Par ailleurs, de nombreux concours permettent d’obtenir plus de capital. Les lauréats gagnent une subvention et parfois même un accompagnement. De plus, c’est l’occasion de se faire de nouveaux contacts. Et le plus important, cela permet de voir l’intérêt du public par rapport au produit ou service qui va être lancé. Il est à noter que les crédits d’impôts recherche sont intéressants. Ils permettent d’encaisser jusqu’à 30% des dépenses de recherche. D’un autre côté, les crédits d’impôts innovation offrent le même avantage mais avec une couverture de 20%. Dans ce cas, un plafond allant jusqu’à 400000 € par an est fixé. Pour finir, obtenir une exonération fiscale est toujours utile. Il suffit d’obtenir le statut Jeunes Entreprises Innovantes.